Résumé :
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Le rite chrétien de la confession, le retour sur soi-même, l'examen de ses actions, tourne le chrétien vers l'introspection. C'est ce dans quoi s'engagea totalement Augustin, quoique prenant le parti de s'adresser à Dieu. Dans cet ouvrage, aussi fondamental dans l'oeuvre du grand saint que dans l'histoire même de la littérature universelle et de la pensée humaine, Augustin relate de nombreux événements de sa vie, ce qui rend le texte paticulièrement vivant et dramatique. C'est aussi l'histoire d'un lent cheminement vers Dieu, mais c'est encore une grande leçon de comportement dans la vie, une véritable " sagesse " au sens le plus ample du terme. Né en 354 dans la région de Constantine, et mort en 430, dans son évêché d'Hippone, Augustin a vécu cette période de transition où le christianisme, bien que devenu la religion des empereurs romains, ne s'est pas imposé à tous les citoyens de l'empire. Augustin lui-même ne se convertit réellement que tardivement et ne reçut le baptême qu'à l'âge de trente-trois ans. Il va consacrer le reste de sa vie à ce qu'on pourrait appeler la " défense et illustration du christianisme ". Dans ce sens, après saint Paul qui apparaît comme le véritable fondateur de la nouvelle religion, il s'impose comme le plus grand théologien du catholicisme avec saint Thomas d'Aquin, comme le penseur qui a donné au christianisme latin ses formes définitives.
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