Résumé :
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Grande affaire du XIXe siècle et plus particulièrement du Second Empire, le chemin de fer se vit chargé par les chantres du progrès technique d'une signification symbolique que Zola a tenté d'exprimer dans La Bête humaine : force de vie, le train fécondait la nation et représentait la marche en avant de l'humanité. Et la locomotive, " bête domptée dont il faut se méfier toujours ", n'est pas le moindre des protagonistes de ce dix-septième volume des Rougon-Macquart. Elevée au rang d'allégorie épique, elle incarne à la fois l'instinct de mort et la marche en avant de la civilisation, semblable en cela à la " bête humaine " , chez qui coexistent les pulsions bestiales et la progression morale et intellectuelle
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Note de contenu :
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Le titre en lui même symbolise l'oeuvre: l'histoire d'un homme au caractère bestial, comparé à une locomotive du XIXè siècle. C'est l'histoire de Jacques Lantier, un homme qui semble normal mais qui est en proie à des pulsions meurtrières lorsqu'il se trouve confronté à une situation impliquant une relation charnelle avec une femme ; Le fil conducteur du roman se résume donc en quelques mots: crime, sexe, violence, adultère... et tout cela raconté dans le sombre décor des chemins de fer. Décidément Zola ne peut pas s'empêcher de faire du social...
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